bonheur intérieur

Le bonheur, l'état complètement heureux, nous est intrinsèque, c'est notre véritable nature dont le jeu des désirs et des refus nous exile sans cesse.

Bonjour,
Je comprend que le jeu des désirs nous éloigne de nous-même parce qu'on ne se contente pas de ce que l'on a à l'instant présent ( enfin si je comprend bien. Si je comprend mal dites le moi ^^ ), et que désirer nous fais du mal parce qu'on ne se retrouve jamais satisfait de rien.
Mais je ne comprends pas en quoi le refus nous exile sans cesse. Cela dépend du refus de quoi, non ? Si on refuse quelque chose que l'on a pas envie de faire, cela est normal, non ?
Voilà ma/mes questions =)

Le désir est vital, humain. Bien orienté, il peut donner un sens à notre vie : je désire ne plus souffrir, je désire me libérer de ... la cigarette, le jugement ou le commérage, l'emprise des autres, etc. Il y a aussi des désirs profonds, je dirais lancinants parce qu'ils reviennent souvent : désir d'aller à tel endroit ... et des désirs intuitifs, rapides, spontanés, sans justifications. Tous désirs qui ne concernent pas une "chose".
Désirer un nouveau téléphone, une nouvelle jupe, paire de chaussures ... alors que l'armoire est déjà pleine. Désir qui rime avec insatisfaction.
Donc, encore une fois, il faut discerner.

Quant au refus, il nous exile aussi de nous-même et du présent. Je refuse d'entendre ce que tu me dis, ce que tu m'apprends : non ! c'est pas vrai ! c'est pas possible ! Je refuse très, trop, souvent la réalité qui se présente (présent) à commencer par moi-même ; j'ai du mal à m'accepter comme je suis, je n'accepte pas que ... synonyme de refus.
Bien sûr, si je refuse ce verre d'alcool parce que je n'en ai pas envie, c'est normal, je suis en accord avec moi-même.
Là encore, discernement !

Pour moi, désirer ne plus souffrir ou désirer à tel endroit ( aller à Tahiti, ... ) sont désirer des choses tout de même.
Comme désirer partir quelque part car on a envie de changer d'air ou parce qu'on pense qu'en changeant de partenaire, de maison, de ville, nos problèmes partiront. Là aussi on ressent de l'insatisfaction. Mais on essaye de résoudre un problème intérieur avec une solution extérieure. Donc ce désir là n'est pas bien orienté.

Oui, dans ce sens le refus est néfaste pour nous-même, si on refuse la réalité se présentant à nous, si on se refuse nous-même ou si on refuse les autres comme ils sont, etc..

Enfin, je comprend mieux Merci.

C'est vraiment délicat !
Désirer aller quelque part, dans le sens où je le pensais, c'est quelque chose de "viscéral", qui vient du cœur; pas d'une carte postale. Ce n'est pas l'envie de changer d'air, car dans les 2 cas que je connais, il n'y avait pas d'envie de partir, de quitter quoi que ce soit, juste le désir d'aller ... à Lyon. Pourquoi ? Aucune idée ! Pour l'autre personne, c'était aller au Québec. Il y a rencontré la femme de sa vie, un travail qui le passionne et un style de vie qui lui correspond. Ce qu'il n'aurait pu trouver en restant en France.

Quant à désirer ne plus souffrir, ce ne peut être une chose mais un état d’Être.

Plutôt d'accord, ça me fait penser à la phrase

"Mon Dieu, donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux."

je trouve que derrière cette phrase se cache la notion de désir, et de discernement, mais plutôt à propos de choses plus importantes que des objets et des vacances, mais plutôt d'une nouvelle orientation de vie, d'un désir de changer ce qui ne va pas dans nos vies, dans le monde.

Je dirai alors de changer ce qui ne va pas chez nous-même. Puisque c'est à l'intérieur que doit s'effectuer un changement, au lieu de désirer changer les choses extérieures. Se donner la force d'agir, de perséverer, d'aller de l'avant, d'oser, etc. Toutes ces choses là.
On ne peut pas changer le Monde ou notre vie comme ça. Pour le Monde, il faut travailler sur notre terrain et essayer d'amener les gens à nous suivre dans la même voie si on veut améliorer le Monde. Et dans notre vie il faut travailler sur soi.

Deux idées pour encore affiner, polir, ajuster, améliorer la perception des concepts, au delà des mots :

La première concerne un des moteurs du changement, trop souvent oublié, qui est l'acceptation. J'accepte, OUI, je dis OUI, je m'accepte, je reconnais que. Et STOP ! je ne rajoute rien avec mon mental ou mon émotionnel. Je m'intériorise, je glisse ... je me laisse glisser, je lâche, je re-lâche, je détends. Dans cet espace que je crée ainsi apparaît autre chose, apparaît QUI JE SUIS VRAIMENT, que j'ai alors envie de laisser s'exprimer dans le monde. Encore une expérience à vivre ...

La deuxième est le nombre de fois où je lis ou entends "je dois ..." et "il faut ..." Le nombre de gens qui vont "contre", qui sont "anti". Avec à chaque fois la bonne intention de vouloir changer, pour son bien (?), l'autre, moi, la copine, le conjoint, le monde. Cette attitude lève obligatoirement une force contraire de puissance égale, et c'est l'échec. Quelques exemples dans nos vies ?

Cette deuxième notion est bien antagoniste à la première. Quelle attitude as-tu déjà essayé ? Quel résultat ? Laquelle veux-tu tester ?

Courage et discernement à toi.

Il y en a énormément des exemples dans nos vies de phrases qui commencent par 'je dois' ou 'il faut'. Des exemples me venant en tête : Il faut que je maigrisse, que je fasse un régime, il faut que je sois plus gentille avec mes proches, il faut que je m'énerve moins, je dois croire en moi, il faut qu'il se coupe les cheveux, je dois convaincre quelqu'un, etc. Parfois il n'y a pas d'échec.

Heureusement que j'ai regardé mon petit dico d'ordinateur parce que je croyais qu'antagoniste voulait dire 'avant'. J'ai du faire un mélange dans ma tête avec le mot 'antérieur'.

J'ai déjà essayé d'accepter les gens tels qu'ils sont, mais cela n'est pas toujours évident. Difficile d'arrêter de juger, de ne pas interpréter les faits et gestes des uns et des autres, ... Et ça j'aimerais y travailler davantage pour justement apprendre à vraiment accepter les gens avec leur défauts et qualités. Mais je crois que j'y arrive tout de même assez bien. Ca dépend.
J'ai encore du mal à accepter quand les gens s'énervent ( la plupart du temps pour des choses futiles ) ou sont violents parce que ça me fais peur ce type de comportements. Donc là je crois que c'est ce que je dois travailler le plus. Et SURTOUT ne pas en faire une affaire personnelle =)
Accepter les choses qui arrivent dans ma vie, je crois que ça va j'y arrive assez bien.
Accepter quand une personne ne fait pas ce qu'on voudrait qu'elle fasse. Ca aussi, j'essaye mais j'ai parfois du mal. Mais en fait c'est à moi de prendre les devants car si je veux quelque chose, c'est à moi d'aller parler de cette chose à la personne, au lieu d'attendre en espérant que peut être la personne va répondre à mes envies.
Accepter que je ne peux pas toujours faire ce que je veux. Difficile.

En gros, c'est surtout sur ces attitudes là que je dois travailler.

Oh mince, j'ai dis ' je dois ' =) Ca signifie donc que je ne le ferai pas car cela finira par un échec Donc ca n'est pas 'je dois' mais 'j'aimerais'.